Querencia (n., espagnol) : un endroit où quelqu’un puise sa force ; où l’on se sent chez soi, l’endroit où l’on est le plus authentique
Détails techniques
Logiciel(s) : Photoshop
Taille du document : 21 x 29,7 cm (4134 x 5847 px), 500dpi
Temps : 1h30
Inspiration(s) musicale(s) : Billie Eilish – Therefore I am
Détail(s) et inspiration(s) :
J’étais tombé il y a quelques mois sur un maquillage/costume supra classe (que je retrouve pas bien sûr, donc ne peux pas linké …) en bleu et violet qui était super stylée, je l’avais gardé quelque part dans ma mémoire et j’ai vu il y a quelques jours un collage aesthetic sur tumblr orienté digital punk/wave et j’ai eu un coup de « il faut que je peigne ça ! »
1. Du coup voilà le croquis que ça a produit, je me suis éclaté sur la position du cheval et comme j’adore le bleu et aie une passion depuis deux ans pour le violet, j’adore ces couleurs. L’idée est que le bleu est un écran et le cheval s’étend pour l’atteindre, tout en cherchant à s’élever.
Dans mon cerveau, c’est un autoportrait (enfin, métaphoriquement c’est un autoportrait) de ma vie sur Internet : j’adore y être, apprendre dessus, m’améliorer en tant qu’être humain et artiste dessus, mais je sais aussi que c’est dur de communiquer qui je suis réellement (l’écran retire pas mal vu que vous pouvez pas lire mes intonations ou mes expressions faciales, malgré les émotes et la ponctuation).
2. J’ai directement commencé à peindre sur le croquis après avoir écrasé le cheval pour qu’il soit plus que sur un seul calque, comme il est globalement monocolore, c’est plus simple du coup à peindre qu’avec un calque d’aplat et un d’ombre/lumière.
Je rajoute un peu plus de détails avec un brush plus petit, je revois des dégradés à la va-vite, j’ai tendance à peindre grossièrement en opacité réduite et lisser plus tard ce qui a besoin d’être lissé.
3. En cours de route, j’ai peint des lignes noires sur le bleu, pour qu’on voie mieux qu’il s’agit de la lumière d’un écran et pas juste de la lumière bleue. J’ai aucune idée de si cet effet est réaliste, je sais que je le vois régulièrement dans la synthwave, mais ça s’arrête là.
Enfin, je l’aime esthétiquement.
4. J’ai commencé un peu à lisser là où il y en avait besoin, repeint des détails ici et là, rajouté du flou et peint de la brillance sur le blanc pour renforcer le fait que la lumière est diffuse et forte. J’aime bien cet effet de lumière, c’est dommage que j’ai pas moyen d’en peindre plus souvent.
J’ai aussi peint des nuances un peu partout.
Là, petit calque sans le violet du cheval pour qu’on voie mieux mes nuances : il y a du bleu de l’écran, bien sûr, majoritairement, mais aussi on voit qu’il y a du rouge, du jaune et du vert un peu planqué. On ne voit pas l’écran, donc je me suis fait plaisir sur ce qui peut être un reflet de l’écran (ou juste moi qui voulais plein de couleur partout, comme souvent).
5. Et après avoir fini de peindre, ça donne ceci !
Autoportrait avec un cheval et pas Alekiss ?
Normalement, Alekiss c’est moi, ma version poney : on a les cheveux chocolats (même si Alekiss est plus rousse, j’ai foncé avec l’âge, comme sa robe maintenant, même si j’ai pas bougé sa crinière), on est de taille moyenne et arrondis, avec du pwals aux patounes, ainsi que la crinière jamais coiffée (même si je les ai aux genoux et qu’Alekiss a la crinière courte). Mais avec les années, Alekiss est devenue son propre personnage, une facette de moi figé dans l’adolescence qui a désormais son propre univers, ses propres relations et une vie à part entière. Du coup, c’est de plus en plus compliqué pour moi de continuer de penser qu’Alekiss soit mon autoportrait, du coup, un cheval un peu random fait très bien l’affaire vu que c’est un autoportrait d’un sentiment, pas de moi directement.
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