At Erebor

Have A Happy Hobbit Holiday 2020 for Kuiske

Détails techniques

Logiciel(s) : Photoshop
Taille du document : 29,7 x 21 cm (5847 x 4134 px), 500dpi
Temps :
11h25

Détail(s) et inspiration(s) :

En 2020 j’avais décidé de reparticiper pour la 3ème année consécutive au Secret Santa de la communauté de The Hobbit : Have a Happy Hobbit Holiday.

En 2018 j’étais déjà tombé sur Kuiske qui aime aussi les chevaux, j’étais donc enchanté de pouvoir repeindre pour élui !
Sa liste de souhait n’avait pas beaucoup changé et j’avais grave envie de peindre Érebor dans toute sa splendeur verte et dorée !
Malheureusement pour moi, life happen comme on dit et je n’ai pas pu finir à temps, ni eut l’énergie pour retoucher à cette peinture avant mars 2022 pour la finir et l’offrir, non-finis, mais l’offrir tout de même.
Je m’excuse donc par avance si mes explications sont confuses, il y a 2 ans entre les débuts de cette peinture et la rédaction de cet article (et entre-deux, une période perso pas fun qui a embrouillé pas mal de détail).

1. Voilà l’idée initiale : Dwalïn et Thorïn qui quittent les écuries d’Érebor, Thorïn plein d’entrain et Dwalïn déjà prêt à supporter les royales idioties de son meilleur ami de toujours. À ce jour je saurais plus vous dire si c’était censé représenter Érebor avant Smaug ou après.
J’ai juste posé rapidement des bâtons représentant les chevaux, les nains et un bouc. J’ai souvenir de vouloir peindre pas mal de bouc et de palefrenier en fond.
Les bâtiments sont des cubes avec des débuts d’ombres pour faire un peu de perspective, une texture de pierre représente le toit de la montagne et j’ai posé une texture au sol. Le tout est dans des teintes de vert parce que la pierre d’Érebor est verte.

2. Le premier truc que j’ai vraiment peint dut le côté de cet escalier, avec ces arches qui devaient accueillir du matos d’écurie (mais ça s’est jamais fait).
Pour me faciliter la vie comme souvent, le tout a été peint à plat sur un calque à part, puis déformé pour mettre au bon endroit et avec la bonne perspective, avant que je peigne l’intérieur des arches et le dessous de l’escalier. Pas mal de texture ont été utilisée pour me faire peindre plus rapidement plus de détails. Je me suis aidée de screen du film représentant Érebor sous le règne de Thror. C’est pour ça qu’il y a beaucoup d’or partout. C’est une écurie naine.
Les briques plus beiges sont un effort de ma part de ne pas trop cramer la rétine des gens avec ce surplus de vert et de jaune.

3. Si j’ai mis une texture de brique pour le premier étage de l’écurie, au-dessus j’ai mis des fenêtres ! Et continué avec le motif des rambardes dorées. Et je sais que ça ne se voit pas, mais les fenêtres sont texturées pour ressembler à des mini-vitraux. Mais comme j’ai dû mettre des ombres un peu partout ça ne se voit pas vraiment. C’est dommage, mais il y a tellement de détails dans cette peinture que j’ai pas l’impression que ça soit une trop grosse perte.

4. Histoire de faire une pause dans la peinture du fond, je me suis attaqué à faire des vrais croquis aux chevaux, faire une ébauche de leur équipement et faire leur aplat. J’ai prévu un équipement un peu plus détaillé pour Thorïn.
On peut aussi apercevoir mes notes sur le fond : quand je fais une pause sur quelque chose, juste avant de ferme le document je prends le temps sur un calque vide de prendre quelques notes. Je ne le fais pas assez souvent à mon gout, mais c’est je crois la première fois que ça se voit sur un de mes screenshots que je prends en plein milieu de peinture.

5. Début de peinture pour l’équipement du cheval bai et surtout, croquis de Dwalïn.
Je saurais pas dire pourquoi j’ai fait ce nain aussi FIN. J’ai jamais réussi à me convaincre de reprendre de 0 pour régler ce souci, mais j’ai peint une baguette et ça me gâche une grosse partie de cette peinture (juste après l’absence d’ombre au sol).

6. Et voilà les aplats de Dwalïn. Qu’on commence à peine à reconnaitre malgré son sous-poids et l’absence de tatouage.

7. Après ce petit arrêt sur les personnages, j’ai repris l’écurie. Encore une fois j’ai peint à plat la façade, mis en perspective, puis fait les profondeurs de la façade et l’intérieur. En dehors des deux murs contre l’escalier, le reste était censé être des boxs avec des boucs, de la paille au sol, des palefreniers et beaucoup plus de vie que ce vide qu’on aura au final. 
J’avais de grands plans pour cette écurie. C’est dommage.

8. Je parlais juste avant du fait que les deux arches derrières l’escalier ne sont pas des boxs, mais des murs.
Sauf que ça ne se voyait pas je trouvais et ça me semblait bizarre que les nains d’Érebor laissent deux aussi belles surfaces vides.
J’y ai donc mis des entrelacs. Celui qu’on voit le moins est censé être un cheval de mémoire ? Celui derrière Dwalïn je sais plus du tout. Ça restera donc un mystère pour toustes.

J’avais commencé cette peinture en octobre 2020. Fin novembre 2020, on en était rendu là et c’est là que je me suis arrêté.

En mars 2021, j’allais mal, mais j’ai tenté de peindre 30min parce que je voulais offrir son cadeau à Kuiske, même si c’était en retard.
J’ai commencé un croquis, puis j’ai laissé tomber.

Ce n’est qu’en mai 2022 que j’ai repris et « fini » cette peinture.
Je donne ces dates pour contextualisées.
Cette œuvre fut dure pour moi émotionnellement.

9. Vous voyez ce croquis en rouge qui flotte ? C’est le visage de Thorïn et tout ce que j’ai réussi à produire en 1an.

En reprenant en 2022 cette illu, je me suis attaqué aux deux bâtiments du fonds. Ça me semblait être l’endroit que j’étais le moins attaché et donc un endroit super pour reprendre sans trop de stress.

J’avais juste envie de finir et d’offrir. Besoin de passer rapidement à autre chose.
Les bâtiments du fond sont donc méga simplistes. Mais après tout, le focus étant sur les personnages et sur l’écurie, c’était peu important si je m’attardais pas trop dessus.

10. Après deux ans, j’ai enfin peint des toits aux bâtiments ! Cela finit le fond agréablement.

Mes plans de faire une écurie pleine de vie ont été abandonnés, je n’avais pas l’énergie de passer plusieurs heures dessus.
C’est dommage, mais c’est la vie.

11. Ayant « fini » le fond, je me suis attaqué à peindre l’équipement du cheval en aplat, puis Thorïn.

Je me rends compte avec le recul que j’aurais pu passer plus de temps à faire les broderies des tapis et guêtres, mais honnêtement j’ai pas mal rush pour finir et plein de détails ou d’attention sont passé à la trappe au bénéfice d’une fin rapide.

C’est comme ça qu’on arrive à ne pas faire d’ombre aux sols.
Les chevaux flottent totalement, oui. C’est un de mes plus gros regrets parmi tous les défauts de cette peinture.

12. Il ne restait plus qu’une chose pour finir cette peinture : faire les ombres sur tous les personnages ! Et un peu de lumière !

Et tada, après deux ans, cette peinture était déclarée finie !

Parce que je trouve ça intéressant, voilà un screen d’à quoi ressemble mon fond : des façades peintes à plat déformée, des textures déformées, des couleurs collées rapidement et un ensemble très bordéliques qui ne devient cohérent qu’en zoomant.

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