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Détails techniques
Logiciel(s) : Photoshop
Taille du document : 22 x 16 cm (2609 x 1848 px), 300dpi
Temps : 1h30
Détail(s) et inspiration(s) :
À force de m’intéresser aux licornes en tout genre et de tout continent je suis tombé-e sur les Abadas. Ce sont des licornes africaines difficiles à retrouver quelques sources que ça soit sur internet, mais supposément ressemblant à des rhinocéros : des chevaux avec deux cornes, une sur le front et une sur le nez. Supposément il y aurait également son cousin de Ndemba en langue du Congo avec trois cornes (une sur le front, une sur le nez et une sur le dos). Tout ça c’est selon Giovanni Cavazzi lors d’un voyage en Angola Portuguaise. Le mot Abada en lui-même est un mot portugais.
Selon Girolamo Merolla, il y aurait également un autre Abada au Congo de la taille d’un buffle, mais avec une seule corne chez les mâles.
Bref, il y a peu de source et niveau illustration, on en a dans My Little Pony (qui est la façon dont je les ai découverts) et une gravure du monsieur Merolla. Autant dire qu’il y a peu de sources et j’ai tenté d’être lae plus respectueu-se-x possibles de cette race imaginaire (autant que je le suis avec les licornes plus classiques que je ne peins pas toutes blanches donc).
1. Au croquis je suis passé par pas mal d’idée d’à quoi ressemblerait une licorne rhinocéros, sans que ça me plaise car cela ressemblait trop à une licorne, avant de m’inspirer du rhinocéros laineux quelque peu et de trouver ainsi mon bonheur. J’aurais sans doute faire cette licorne plus épaisse et courte sur patte pour ressembler plus à un rhinocéros, mais une fois partie sur un cheval de selle j’ai pas eu le cœur à changer entièrement la morphologie de mon Abada.
2. Pour les couleurs, là aussi j’ai eu envie de prendre les couleurs du Congo, avant de vouloir un cheval se détachant de la végétation jaune du coin et de finalement partir sur du vert. Niveau motif, je suis parti-e sur plusieurs race et marquage d’antilope différente : la tête, les membres et le bas du ventre vient de la gazelle Oryx, les rayures, marques blanches du poitrail et points du visage vient du Petit Koudou.
Ainsi, même si je suis partie totalement dans la fantaisie niveau couleur, j’ai tenté d’ancré mon Abada en Afrique en m’inspirant de ce que je pouvais y trouver niveau variation de marquage.
3. Après ça est venu l’étape où mettre des ombres et de la lumière met en volume tout le personnage et tada ~
Voilà ma version de l’Abada !
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