Carrousel érubescent

Ielles ne m’ont jamais dit que si tu n’es pas attentive, ce qui ne peut pas te tuer peut te contrôler. Maintenant cela définit qui je suis et cela me rappelle que ça ne me laissera jamais partir.

Illustration numérique représentant deux chevaux rouges prit dans un tourbillon, le fond est vert

Détails techniques

Logiciel(s) : Photoshop
Taille du document : Format A4 21 x 29,7 cm (format 2480 x 3508 px), 300dpi
Temps :
 3h30
Inspiration(s) musicale(s) : Bad Apple (Touhou Project song) – Cristina Vee (English version)

Détail(s) et inspiration(s) :

J’ai découvert la version anglaise de Bad Apple, chanson et jeux que j’adorais étant gamine. Et en écoutant les paroles, j’ai fait « Damn, ça cause tellement de dépression ». La chanson en a pas perdu de sa beauté, mais à gagné une nouvelle facette, maintenant que je la comprends (oui, je parle pas japonais, j’pouvais pas comprendre la version originale).

1. En écoutant la chanson, j’me suis laissé faire ce croquis. L’anatomie est caca, mais eh, c’est un croquis. J’voulais juste pas laisser passer l’idée et ce que je ressentais pour le jour où j’aurais le temps de faire l’illustration.
Ça c’était en octobre 2018.

2. En janvier 2019, j’ai donc ouvert Photoshop avec pour projet de reprendre et finir ce croquis.
J’ai d’abord corrigé l’anatomie horrible et commencé à gribouiller ici et là pour rajouter des détails, principalement au niveau du fonds. J’ai jamais peint de tornade et ça se voit cruellement.

J’ai fini de remettre une anatomie potable au cheval du fond qui apparaît maintenant bien potable, même si j’ai pas encore lissé sa peinture.

3. J’ai fini de remettre au propre les deux chevaux, ce qui m’a pris pas mal de temps, au final. 
Mais maintenant, les deux chevaux sont regardables !

J’ai opéré quelques changements de teintes en jouant avec les calques d’effets. J’ai aussi tenté un autre placement des deux chevaux.

4. L’étape la plus longue est venue : peindre proprement mes chevaux. C’est l’étape tartinage : j’applique les couleurs avec un pinceau, je lisse la couleur appliquée. Et je refais ces deux étapes jusqu’à ce que le résultat me plaise. Mon brush est généralement un à bord doux et avec une opacité réduite, ce qui me permet de lisser même lors je dépose ma couleurs, mais ça m’empêche pas de repasser aux mêmes endroits plusieurs fois.

5. J’ai rebouger mes chevaux, pour finalement retrouver leur position initiale à un cheveu près. La composition me plaisait plus comme ça, au final.

J’ai aussi continué de peindre des détails (surtout au niveau du visage du cheval du premier plan, qui a changé d’expression).

Couleurs et couleurs

Je suis dans une période où j’me vois hésiter sur mes choix de couleurs. J’aime mes couleurs, dans cette illustration aussi, mais j’suis le popotin entre deux sièges. 

Le premier siège est celui du : couleurs de chevaux réalistes où je m’arrange pour changer la teinte via les ombres et l’éclairage de la scène.

Le second siège est celui : couleurs qui m’intéresse et tant pis pour la robe, le but est de faire ressentir une émotion aux autres.

Et … j’oscille entre les deux sièges et jusque-là c’est pas vraiment une décision consciente, mais les deux méthodes me plaisent fortement ? Chacunes ont leurs avantages et inconvénients. Surtout, chacune me plaise, tant dans leur réalisation que le résultat final. Je sais pas si j’me force à décider où si je continue de bidouiller dans mon coin chaque illustration comme si c’était la première. On verra bien …

Vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.