Coexistence

Vivre ensemble, dans une paix ne pouvant exister sans notre désir d’exister côte à côte. Cet état d’unité est dur à atteindre et à conserver, mais à mes yeux, cela vaut tout l’or du monde.

Détails techniques

Logiciel(s) : Photoshop
Taille du document : 29,7 x 21 cm (5847 x 4134 px), 500dpi
Temps :
3h55
Inspiration(s) musicale(s) : Challenger Part 2 – A swan Song – We lost the Sea

Détail(s) et inspiration(s) :

Je suis tombée sur une photo que je ne peux pas vous partager (parce que les gens repostent comme des cradots sur Tumblr/Pinterest et autre sans sourcer) parce que les recherches inversées m’aident pas à retrouver l’auteurice originale.
Bref, la photo était diverses fleurs et plantes dans un bain à l’eau bleue et j’suis tombée en amour devant l’ambiance de la photo, tant et si bien que j’ai décidé d’en faire une illustration en m’en inspirant.

1. J’ai d’abord peint l’eau en diverses teintes de bleus, puis rajouté des ombres d’arbres avec un brush noir pour centrer le regard.
J’ai fait un croquis de cheval que j’ai coloré rapidement en brun, parce que je voulais un cheval alezan pour contraster sur le bleu.
Avec un brush rond j’ai mis plein de cercles partout : mes emplacements de fleurs.

Pour les roses, j’ai fait un croquis des pétales avec un brush rose très pâle, sur un calque juste en dessous j’ai rempli mes sketchs de rose, puis mit du rose foncé au coeur de mes fleurs avant de tout écrasé pour avoir le line et la couleur sur le même calque.

2. J’ai mis d’autres teintes de bruns sur mon cheval pour le transformer en alezan dun et faire ressortir la tête qui se perdait sinon visuellement.

J’ai réglé la colorimétrie pour rendre l’eau plus verte, juste un peu.

J’ai peint les autres fleurs, pour les cosmos juste les formes des pétales avec un gros brush, avant de mettre en noir le coeur des fleurs.
Pour les chrysanthèmes  j’ai également fait toutes les pétales, avant de colorer le centre d’un orange plus foncé, dupliqué la forme créée que j’ai réduit pour former le coeur.

3. J’ai ensuite lissé l’eau et quelques zones des ombres des arbres, adaptant jusqu’à ce que la surface de l’eau me convienne.

Le cheval a ensuite été peint correctement de ma manière habituelle.

4. Après avoir écrasé toutes mes fleurs pour qu’elles soient toutes sur un unique calque, j’ai avec un brush en opacité réduite repris les dégradés des pétales sur chaque pétale, lissé les couleurs et revu certains contours. Bref, j’ai lissé tous les gribouillis que j’avais faits à l’étape précédente pour donner plein de nuances.

5. Petite surcouche sur le cheval pour peindre des détails qui n’étaient pas assez visibles ou définis : le contour des naseaux et des yeux par exemple.

6. Dernière couche de peinture pour les fleurs où j’ai peins les derniers détails et contours qui les rendent plus réalistes, bien qu’elles restent pas mal stylisées.

Et tadaaa !

DES FLEURS !

J’me dis depuis quelques-temps que j’peins pas assez de fleurs, du coup quand je peins des paysages comme les brushs de fleurs ça rend étrange, bah j’fais pas de fleurs en fait. Tout simplement.

Sauf que j’adore les fleurs et j’adorerais en mettre partout ! Donc même si j’ai été inspiré par une photo, c’était une bonne occasion de me forcer à peindre des fleurs. J’pensais que je prendrais plus de temps, vu que j’ai choisi trois fleurs différentes et bah, en fait, non, ça va ? Bon faut certainement pas regarder de trop prêt, hein, mais pour des fleurs faites sans trop s’attarder individuellement sur chacune, je les trouve bien fichus.

Les fleurs c’est bien.

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