Vagary (nom anglais) : une circonstance imprévisible. Un voyage d’errance. Une idée ou une action fantaisiste, sauvage et insolite.
Détails techniques
Logiciel(s) : Photoshop
Taille du document : 21 x 29,7 cm (5847 x 4134 px), 500dpi
Temps : 6h30
Inspiration(s) musicale(s) : Faun – Aufbruch
Détail(s) et inspiration(s) :
En jouant à Oblivion des heures durant, j’ai eut grave envie de peindre la forêt autour de Kvatch, avec ses quelques fleurs, ses champignons et quelques biches qui poppent ici et là.
Niveau perso, j’ai décidé de ne pas peindre Alekiss (pour une fois), mais de faire la première illustration de Fortune qui est un OC que j’ai depuis 3-4 ans si ce n’est plus, mais qui n’est jamais apparue dans une de mes peintures.
Comme biche, j’ai décidé de peindre Rowena et Janig, plutôt que des biches randoms (c’est des OCs à moi, j’ai une trentaine de biches et cerfs comme ça, vous étonnez pas de pas retenir les designs).
1. Je savais que je voulais un ciel jaune et qui rosit la végétation, mais je savais pas exactement comment amener ça … Je savais pas aussi exactement ce que je voulais comme paysage, si ce n’est quelque chose d’épars ressemblant la forêt de Kvatch. Le croquis a donc été pas mal tâtonnant avec des gros aplats de couleurs : le principal était que j’ai une idée globale des formes et couleurs.
2. Quand le fond a été grossièrement figé, j’ai commencé à faire les croquis de ma jument, puis des biches.
J’ai d’abord fait le cheval grossièrement, la pose était compliquée, j’ai décidé de prendre une pose avant de raffiner les traits.
J’ai du coup commencé les aplats des biches (enfin, de Janig pour le moment).
3. Après avoir fait les aplats de Rowena (la seconde biche), j’ai mis au propre mon croquis de Fortune pour arriver à un croquis bien propre où on voit bien les traits et les formes.
4. J’ai fait les aplats de ma jument (Champagne classic silver pour les curieux).
Avant d’attaquer une grosse étape : mettre au propre les formes du décor. J’ai commencé par l’herbe du premier plan ainsi que les arbres, en reculant d’un plan à chaque fois.
5. Une petite vue d’ensemble pour vous montrer ce que ça donne, mais chaque élément est maintenant bien définie au niveau de ses contours et a gagné en détail (les arbres ont des branches et des feuilles par exemples).
Et une vue de près pour vous montrer en détail la végétation et la texture de l’herbe, des fleurs et des champignons.
C’est une étape un peu longue, mais essentielle pour passer d’un croquis à quelque chose de joli à regarder.
6. Petit saut de deux heures, j’ai pas de screen entre-deux, j’suis désolée, j’étais en live et j’ai totalement zappé.
C’était l’étape que j’appelle » peinturlurage » où je saute d’un élément à l’autre selon mes envies pour peindre les volumes sur mes éléments, en respectant ou créant de la texture en faisant attention de la direction de la lumière.
Dans le cas des personnages, j’ai d’abord peint en noir et blanc avant de mettre le calque en mode produit.
7. Après avoir mis des ombres partout, j’ai enfin trouvé comment je voulais faire mon ciel et mes reflets roses partout ! J’ai donc fait un changement de colorimétrie de l’illustration, revu la couleur du ciel qui est plus jaune et crée derrière les biches un halo lumineux.
J’ai revu les bords d’un peu tous mes éléments pour rajouter du rose, ça a pris un peu de temps, mais ça valait le coup plutôt que de faire une couleur globale par plan.
Petit zoom pour que vous voyiez bien les bords des arbres et éléments au fond qui ont chacun un liseré rose.
J’ai appliqué un liseré sur chaque élément, puis j’suis revenu sur certains vers le milieu pour rajouter encore plus de rose. Je trouve que ça donne plus de profondeur.
Après, est-ce que c’est réaliste ? Je saurais pas dire, j’ai piqué l’idée sur un screenshot de Zelda BOTW (c’était le dessin inspiré de jeux vidéos jusqu’au bout).
8. J’avais repoussé de peindre les détails des personnages jusqu’au bout, mais il fallait que j’y passe pour finir l’illustration : les trois personnages ont enfin des yeux !
9. Et tada ça donne ça !
Combien de plan ?
Sept.
J’avais sept calques (sans compter les réglages et les personnages).
Je sais jamais comment découper mes illustrations de façon sensible et pratique. Je pars toujours d’une idée de trois plans classique (background, middleground et foreground), mais en cours de route je finis toujours par avoir besoin de calque intermédiaire pour avoir quelque chose qui fasse naturel. Je sais pas encore si ça vient de ma manie de créer trop de calques ou si c’est juste le fait que j’apprenne encore pas mal les bases de la peinture de fond (je sais peindre pas mal d’éléments maintenant, mais j’ai du mal à les utiliser pour composer une image).
Emportez votre poney en t-shirt, en mug, en sticker ou en coussin !
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