Tel un fruit exotique, elle projette ses couleurs dans le ciel éclipsant le soleil. Si flamboyante qu’elle en embrase les cœurs.
Détails techniques
Logiciel(s) : Photoshop
Taille du document : 21 x 21 cm (2480 x 2480 px), 300dpi
Temps : 1h30
Détail(s) et inspiration(s) :
Ce dessin a été réalisé pour Manass dans le cadre de l’Ami secret du Pot créatif. Il s’agit d’un événement semi-annuel où l’on tire au sort une personne et on lui réalise alors un cadeau.
Elle disait aimer les univers magiques, mystérieux, les licornes et la nature, ainsi que les poneys. Il y avait aussi la couleur verte, le métal (en genre musical) et les nouvelles technologies, mais je savais pas comment introduire ça. Pis bon, j’aime les poneys, vous me connaissez, donc j’ai sauté dessus.
1. Tel une Bob Ross j’ai commencé par un fond de ciel. L’avantage du numérique c’est que je peux repasser dessus si le résultat ne me convient pas trop.
Comme souvent j’ai d’abord fait divers couches de couleurs avec l’outil dégradé, puis j’ai prit un brush éponge pour rajouter d’autres couleurs, utiliser l’outils doigts pour redégradé des zones et de manière générale, fait ma tambouille pour changer des teintes ici et là jusqu’à avoir un ciel qui me plait.
Non-visible sur l’image, il y a l’étape où avec divers brush nuages (avec des tailles et textures différentes) noir, j’ai fait la grosse masse des nuages pour avoir une idée de ce que ça donnerait. Et sous ses nuages, j’ai continué à changer les diverses teintes.
Même si on ne voit pas directement le soleil, j’aime bien faire un endroit plus clair que le reste dans l’image comme si le soleil y était caché.
2. Là on voit mes nuages noirs dont je parlais, il s’agit des gros par devant, mais il n’y a pas qu’eux.
En fond avec un brush très peu texturé, j’ai fait les nuages-filaments blancs qui traverse le ciel, ils sont peint en gris et j’ai rajouté le blanc et du jaune qui ne se voit presque pas. Je voulais juste tenté plusieurs textures de nuages et ceux-là servent à donner du mouvement.
Au-loin j’ai peint en gris et rouge moins opaque des nuages, ils sont là pour donner du volume au ciel et donner un effet de perspective.
Et devant ? Mes gros nuages lourds noirs, bleus, orange et rouge ! Ils sont très colorés et plein de texture, parce que ce sont les plus proches, donc les plus détaillés.
Comme pour tous mes nuages j’ai d’abord prit un gros brush et fait la masse principale, puis avec un brush plus détaillée crée des échappés de nuages, des tâches et variés le volume du nuage.
Puis en bloquant la forme, j’ai rajouté les teintes et redécoupée les volumes.
Sur le ciel j’ai aussi rajouté du jaune par endroit.
En réalité le ciel et les nuages ont été peint en même temps, j’ai fait pas mal d’allée-retour entre les deux pour rajouter des détails ici et là jusqu’à avoir un truc qui me plait, c’est toute une tambouille, mais c’est la méthode qui me plait le plus et crée des résultats que j’aime.
3. Quand le ciel me plaisait, je suis passé à la mer. Je la voulais plate, mais avec des vagues assez visible. Histoire de tranché et avoir des reflets intéressants par derrière, je l’ai fait grise-foncé et non-plate. Avec un brush noir, j’ai fait des ombres, surtout à l’endroit où les vagues touches le sable humide.
Avec un brush gris clair avec une texture d’éponge, j’ai peint en opacité réduite les vagues et l’écumes, j’ai dégradé de plus en plus vers le blanc plus on allait vers la caméra et détaillé la texture (pour donner de la perspective, un peu).
J’aurais pu texturé le sable, mais je voulais peindre vite et j’ai pas prit ce temps, mais ça aide à savoir que c’est du sable si vous prenez un brush qui fait plein de points et que vous en faites sur le sable, au moins un peu.
4. La partie qui fait briller mon coeur (et l’eau et le sable) : on mets dans un dossier tout le ciel (ciel et nuage), on duplique le dossier et on écrase en un seul calque le duplicatat, on l’inverse verticalement, on le déforme un peu avec l’outil transformation par torsion et on l’applique en calque d’écrêtage à la mer.
On applique ensuite un masque de fusion à ce calque qu’on mets en gris (80% de noir ici), pour ensuite avec divers brush à bord doux et en forme de vagues crée des vagues noires, des zones d’ombres, puis des vagues blanches et des zones de lumières là où le soleil tape le plus.
En gros, le calque final ressemble à ça. Oui, c’est le bordel à décrire, mais en vrai c’est rapide à faire et c’est une de mes façons préférés de faire rapidement de l’eau qui réfléchis le ciel.
Par dessus je rajoute des vagues en jaune en mode incrustation pour relever un peu la luminosité, mais voilà ma méthode.
5. Pour finir ce magnifique paysage j’ai peint par dessus une licorne. Je l’ai fait crème parce que je voulais une couleur qui reflète les diverses couleurs du paysage et se détache bien.
La RacheTm
J’me maudis à chaque fois que j’me rappelle que personne fait trop attention aux détails et que si je veux, je peux aller vite. Bon, pas toujours aussi vite que cette peinture-là (1h30 au total), mais je veux dire, est-ce que quelqu’un va faire attention si le ciel est pas parfaitement lissé ? Non. Je me permets pas assez de faire rapidement les choses. Pas mal, juste, me laisser la possibilité de ne pas tout fignoler et faire parfaitement parfait. La nature c’est pas parfait, rien n’est parfait et des fois, la satisfaction d’avoir rapidement un résultat est plus important que la satisfaction d’avoir rager longuement sur un détail.
Je redécouvre ça tous les trimestres, j’trouve ça magique ce côté » je redécouvre les bases de la peinture tous les quatre matins « .
Globalement, j’adore l’ambiance calme/déchainé de cette peinture et j’espère que ça plaira à Manass !
Je peux ainsi vous aider à mettre en image vos différents besoins !
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