Contrefaçon

Une imitation, une fabrication, un joli faux, une contrefaçon ; une carcasse vide derrière un artiste. Est-ce qu’il y a encore une trace d’innocence ?

Cheval marin dans l'eau profonde entourée de méduse, illustration par Scotis (Charlotte Leclère)

Détails techniques

Logiciel(s) : Photoshop
Temps : 4 heures
Inspiration(s) musicale(s) : Pale – The Birthday Massacre

Détail(s) et inspiration(s) :

1. J’suis toujours fascinée par les méduses (Princess Jellyfish oblige). J’adore voir les photos de méduses, c’est tellement classe comme organisme (est-ce que c’est un animal ? Google me dit que oui). Quitte à peindre des scènes marines, ça me démangeais d’en faire avec des méduses. Donc, me voilà.
Alors, je sais que ça se voit peu sur ce premier jet, mais le fonds n’est PAS noir. Il s’agit d’un bleu très foncé, à la limite du noir, avec de multiples raies de lumières dans des teintes de bleu royal (même si oui, ça ne se voit que très peu, je voulais un fond foncé et ce n’est qu’après un réglage colorimétrique que ça se voit).
Pour les méduses, j’ai voulu faire grossièrement la forme principale, j’avais plusieurs modèles et j’ai mélangé mes caractéristiques préféré des méduses. D’abord, j’ai peint les chapeaux, sur un calque en opacité 100% le cœur de la méduse et en opacité réduite (environ 20%) le tour gélatineux et translucide. Sur un nouveau calque, j’ai peint des détails grossièrement de ce chapeau, avec du blanc les reflets lumineux qui donnent un côté brillant et le bas des chapeaux avec du vert menthe-à-l’eau.
Pour les tentacules, après plusieurs essais, je me suis fait un joli petit brush globalement en forme de chapeau, en rectifiant le pas pour qu’ils se chevauchent et tada ! Ça donne mes tentacules (qui sont tentacool).

2. Là, j’opère la magie ! Ou je rectifie juste ma colorimétrie … et je joue sur l’ambiance de l’illustration. J’ai rajouté des bubulles plus ou moins flouté dans le fonds. Elle rajoute un peu de vie sans avoir à repeindre trente-six méduses.
Sur un calque en lumière vive en opacité réduite, avec l’aide d’un brush aquarelle j’ai peint une multitude de couleurs multicolores pour créer cette effet si particulier de fluctuation de la lumière et des couleurs sur l’ensemble des sujets.
J’avais un vieux croquis que je traînais depuis environ septembre 2017 (j’savais pas trop ce que je voulais en faire, en fait), que j’ai donc refait relativement au propre pour l’utiliser dans l’illustration (oui, il fallait absolument que je case un poney quelque part).
J’ai repeint calmement quelques détails sur les méduses de plus, ainsi que rajouter des filaments et rajouté un effet biseau sur les tentacules (j’voulais tenter de gagner du temps, mais c’est moche, on est d’accord).

3. J’ai ensuite peint mon cheval-marin ! Dans des tons bleus, entre le fond et les méduses niveaux teintes. Pour rajouter de la texture et parce que ça faisait longtemps, j’ai rajouté des écailles sur lui, j’adore l’effet nacré que cela crée !
J’ai aussi rajouté des bubulles et revues un peu les tentacules-filaments de mes méduses.

4. Je me suis enfin occupé correctement des tentacules, elles en avaient grand besoin mes pauvres méduses ! Je leur ai rajouté un liseré blanc sur les tentacules, avant de prendre un brush et peindre correctement les ombres et reflets. Ce fut légèrement long, mais tellement satisfaisant de voir enfin les méduses et leurs tentacules ressembler à quelque chose.
Tant que j’étais à rajouter des liserés blancs, j’en ai rajouté un à la crête de notre poney marin.

5. Enfin, j’ai peint les ombres et mises en relief du cheval marin, afin de le finir et le mettre en valeur par rapport aux méduses sur lesquelles j’ai passé quasi tout mon temps.
Avec ça, j’ai fini mon illustration dont je suis fière.

Les méduses, ses inspirations

À la toute base, je suis retombée (pour la centième fois au moins) sur une des créations 3D de James Gardner-Picket qui avait utilisé Modo et Photoshop pour créer des merveilleuses illustrations que j’aime beaucoup-beaucoup et que je vous invite fortement à aller regarder. (sérieux, clique)

J’adore le contraste dans l’image entre le noir et le blanc et ça m’a rappelé que si j’avais déjà peint des chevaux marins, je m’étais jamais laissé tenté par les méduses.
C’étaient les longs tentacules voilés qui m’impressionnait (à juste titre je dirais), mais quand on prend le temps de réfléchir, ça devient simple. Il faut faire la forme, la simplifier, ensuite mettre les couleurs et après, ça glisse. Je dis pas que maintenant, c’est bon, je saurais refaire, mais pour un premier essai, je trouve que j’m’en suis pas trop mal tiré.

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