La vie palpitante d’Amewielle

Petit morceau de rôle-play réalisé dans et pour le jeu Dofus.

Une journée paisible à Amakna …

Ce matin-là, tout était calme dans les champs de Bonta, une petite ville du monde des douzes. C’était peut-être même un peu trop tranquille et la moiteur de Brâkmar manquait quelque peu à Amewielle, ancienne neutre. Mais voilà, elle était devenue Bontarienne pour des raisons pratiques et les Brâkmariens l’avaient jeté lorsqu’elle avait voulu y aller.

Allongé de tout son long dans le champs de malt, sur le dos et bras croisé derrière la tête, la jeune crâette observait les nuages. Avait-elle rêver où voyait-elle une dragodinde volante dans ses nuages informes ? Elle souffla doucement dans l’air du matin. Amewielle était jeune, pas très fougueuse et pas grande combattante, mais elle était assez mûre et ambitieuse. C’était sans doute ça qui l’avait mener à la tête d’une guilde. Elle était fière de sa guilde, qui lentement, mais sûrement, s’élevait vers les hauteurs. Certes, ce n’était pas encore tout à fait ça, la jeunette avait encore beaucoup à apprendre. Mais elle était épaulé et c’était le principal. Maintenant, si elle avait un soucis, elle le savait, ses compagnons seraient là pour elle.
Quand soudain, une dragodinde écarta doucement les brins de malt et commença à brouitter les cheveux pourtant bleu d’Ame’.

 » Eh Fidji, ma belle … Ce ne sont pas des manières.  » dit-elle en soulevant mollement une main fine pour caresser le museau de la dragodinde. Cette dernière était fine, svelte et bien en forme, avec des yeux pétillants de malice. C’était la compagne d’aventure de la crâette, mais aussi sa meilleure amie et celle qui veiller sur elle la nuit, quand Ame n’avait pas envie d’aller dans une auberge. Amewielle avait beau être très sociable, bavarde, curieuse et toujours prête à de nouvelle rencontre, elle évitait les auberges. Pourquoi ? Tout simplement à cause de tout ses hommes en rut qui y logé. Elle avait régulièrement des avances et ne supportait pas, ou très peu et son côté  » je dis tout  » avait tendance à causer de fâcheuse dispute.

Elle se redressa lentement, observant le champs de malt roux qui doré sous l’effet du soleil du matin alors que Fidji fit deux pas en arrière, observant quand à elle un champs plus loin. Ce jour-là, Amewielle devait débourrer deux dragodindes, s’occuper des autres et vérifier que l’une de ses femelles n’avaient pas mit bas. Elle s’étira lentement et vu une dragodinde pourpre filé ventre sous les pattes avec sur son dos un cavalier un peu trop pressé. Ame sourit à la vu de cette aventurier plus fougueux qu’elle.

Fidji poussa un cri et commenca à piaffer, ce qui eut pour effet de faire rire Amewielle.

 » Doucement fougueux destrier ! J’arrive ma belle, ne t’en fait pas.  » murmura-t-elle dans l’oreille de la dinde une fois debout. Elle sauta lestement en selle et fit pivoter la dinde en direction de la ville de Bonta. Docile, la dinde partit au trot, allongeant l’encolure et martelant le sol de ses pattes.

Arrivait devant les gardes, les deux eurent un instant d’hésitation devant les gardes, puis elles foncèrent vers les enclos publiques. Amewielle n’aimait pas être en enclos publique, mais elle n’avait pas encore tout les sous pour acheter un enclos privé. Au bout de quelques minutes dans une ambiance trop apprêté, surjoué et faite de toute pièce pour paraitre idyllique, elle arriva devant un enclos plein d’abreuvoir. Trois jeunes dindes lui foncèrent dessus en piallant et Fidji partit en cabriole vers elle, secouant l’encolure de joie. Amewielle caressa une à une chacune de ses jeunes en leur murmurant des paroles du haut de la grande. Elles étaient ici pour grandir et certaine allait bientôt être prête.

Elle avisa Epson et Brugnion, les deux plus vieux, respectivement un mâle amande et un mâle pourpre. Ils avaient tous les deux grandit à leur rythme et aujourd’hui, ils étaient prêt à connaitre un cavalier. Quand à Lilas, la femelle orchidée, elle semblait impatiente elle aussi. Fidji souffla doucement dans les naseaux de Brugnion qui partit fougueusement en saut de mouton, sous les rires d’Amewielle. Elle descendit du dos de l’orchidée dorée et donna du poisson à chacune des dragodindes. Elle fit le tour des enclos pour ramener tout le monde dans le même enclos pour observer chacun.

Kafran, le mâle roux semblait prêt à faire sa seconde reproduction et était plein d’entrain à courtiser Ino, la belle ébène déjà pleine qui devait mettre bas sous peu. Boutchou observa Epson, son jumeau et petit frère avec étonnement et chacun semblait bien aller. Elle nourrit chacun et partit débride et déseller Fidji. Non contente de sa liberté, elle partit gaiment jouer avec les plus jeunes dragodindes du troupeau, s’en donnant à coeur joie.

Amewielle s’approcha lentement d’Epson et lui fit renifler des affaires. Avec des gestes doux et avec beaucoup de mot doux, elle sella et brida le jeune. Puis elle se souleva en posant une main sur la fourchette, tenant les rênes et une main sur le trousseau, lentement et se posa en sac à patate sur le dos de la dinde. Stressé, Epson releva l’encolure et observa d’un drôle d’air sa cavalière. Lentement, elle passa sa jambe au dessus de la croupe et se mit enfin en selle, se redressant lentement. Bon élève, l’amande ne bougea pas, se contentent de mâcher son mord en secouant l’encolure. Sa cavalière lui flatta alors l’encolure et pressa ses talons contre ses flancs. Non content de partir, la monture partit au grand trot vers de nouveaux horizons.

Si au départ, elle eut du mal à le faire tourner et à lui montrer le chemin, le jeune comprit vite les codes de l’équitation et elle put relâcher les rênes afin de ne pas trop lui tirer dessus.

Arrivé au zaap de Bonta, tout se compliqua. Devant cette porte ouverte sur un autre lieu, Epson recula, s’agitant maladroitement. Pressant les talons, l’étalon s’ébranla vers l’avant, avant de tirer brusquement la tête vers le bas. C’était sans compter les années d’expériences d’Ame qui en bonne cavalière, desserra simplement les doigts pour laisser les rênes filer et ne pas être déséquilibré. Epson finit par se calmer sous les caresses et mot doux de sa cavalière avant de passer très lentement le zaap. 

Le béton et la lumière artificiel blanche de Bonta laissa la place à un sable jaune, un soleil vif et des couleurs chatoyantes. Un peu ébahis, Epson fut dur à contrôler sur quelque mètre avant de partir à la découverte de l’ile d’Otomai. S’en suivirent les premiers combats de la dinde et la découverte de son bon caractère. Il avait beaucoup à apprendre et beaucoup à donner.

Quelques heures plus tard, le retour à Bonta et à l’enclos se fit sans mauvaise passe et elle put alors faire le même premier entrainement à Brugnion, bien que celui ci lui fit plusieurs fois des écarts mémorable et de belle dérobades. Fonçant dans le tas, combattre avec lui ne fut pas une simple balade de santé. Mais Amewielle réussit tout de même à lui apprendre les rudiments de l’équitation.

Elle passa l’après-midi tranquille avec ses dindes en compagnie de Fidji, même si elle vu un détour vers les champs pour faucher quelques céréales pour faire du pain. Fidji avait un énorme faible pour les pains à bases de viandes et ne pu s’empêcher de montrer son mécontent quand elle vit que les seules pains à bases de viande était à base de chachas. Ronflant, elle tapa sa patte contre le sol et poussa un cri. Pour la consoler, Amewielle lui offrit alors du Goujon qui fut engloutit en moins de temps qu’il n’en faut pour dire  » Goultard « .

Et quand lentement le soleil commenca à décroitre, Amewielle remarqua qu’Ino s’éloignait du reste du troupeau. Suivant son instinct d’éleveuse, elle la suivit. Confiante, Ino la laissa venir avec elle dans un coin de l’enclos et se coucha, observant ses flancs. Ame posa sa main sur le flanc de la dragodinde et sentit alors les premières contraction. Confiante, elle sourit à la dragodinde et la caressa.

 » Tout va bien ma belle, je suis là, à deux, on va réussir.  » lui chuchota-t-elle à l’oreille. Et au bout d’une heure de travail éprouvant, un dragodindon ouvrait pour la première fois de sa vie les yeux sur une crâette au drôle de cheveux bleu et sur une dragodinde ébène. Le petit était le portrait craché de sa mère : d’un beau noir profond. Amewielle le noma Calcifer et bien qu’un peu triste que ce ne soit pas un émeraude tant voulu, elle était fière. Ino lécha son petit pour le réchauffer et bientôt tous les deux rejoignirent le troupeau.

Fidji s’approcha alors d’Ame et lui souffla dans les cheveux.

 » Désolé ma belle que tu ne puisse connaitre ça …  » lui dit-elle tristement. En effet, Fidji avait était stérilisé avant d’être vendu à Amewielle et jamais, elle ne connaitrait le bonheur d’être mère. Amewielle lui prit l’encolure dans ses bras et la câlina tendrement.

La soirée passa à travailler les dragodindes, à débourrer la trop docile Lilas. Finalement, Amewielle décida de partir rejoindre un ami dans une taverne. C’est ainsi que elle et Sacrileur-terror discutèrent de l’avenir de la guilde et de la postulation d’un nouveau. Le sacrieur était l’un des plus vieux de la guilde et un excellant guerrier, il était toujours agréable de discuter avec lui et de ne pas être seule à choisir. Ame apprécié beaucoup sa compagnie, bien qu’elle fut trop rare à son gouts.

Puis, la nuit tombante, après avoir quitté la compagnie du sacrieur et était tuer quelques monstres sur l’ile d’Otomai, Fidji et Amewielle partirent chercher un coin sous un palmier tranquille sur l’ile pour dormir. Fidji se coucha aux pieds de l’arbre, pattes soigneusement replier sous elle tandis que Ame se lova contre elle, lui caressant le chanfrein.

 » Demain sera une autre journée, différente d’aujourd’hui et qu’après demain, avec son lot de surprise. Bonne nuit ma belle.  » lui confia-t-elle avant de l’embrasser tendrement sur le bout du nez.

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