Soigner

Je ne prête pas attention à la fin du monde. Pour moi le monde a déjà fini de multiples fois et recommencé à nouveau au petit matin.

Détails techniques

Logiciel(s) : Photoshop
Taille du document : 21 x 29,7 cm (2480 x 3508 px), 300dpi
Temps :
1h30
Inspiration(s) musicale(s) : The correspondents – Fear & Delight

Détail(s) et inspiration(s) :

J’avais la chanson Fear & Delight coincée dans ma tête et envie de faire un portrait en jouant avec mes brushs en mode mixe de couleur. J’ai donc décidé de faire un portrait de cheval dans l’humeur de la chanson : fond rouge, mais jument semblant inoffensive, mais un brin sensuel (oui, penser un cheval sensuel est dérangeant, c’était pas ma partie préférée non plus). Le tout pour un résultat génial à la fin, mais qui est censé mettre mal à l’aise.

1. Premièrement j’ai fait le croquis. Pour la tête j’ai dû prendre en référence des chevaux bâillant. Je sais pourquoi je galère autant à ouvrir les bouches de mes chevaux : j’en ai pas assez peint et dessiné avec référence, il faudra que je me fasse une session de rattrapage à l’occasion.
Croquis fait, j’ai ensuite posé une couleur rouge en fond, puis mis de l’alezan sur le cheval.
C’est là que le fun de la peinture a commencé avec un pinceau brun foncé, puis noir pour créer un bord noir autour du cheval qui semble éclairer l’illustration et les ombres sur la jument en elle-même.
Histoire de garder logiques les couleurs et apporter un peu de nuance j’ai fait les crins plus foncés, la langue rose et ajouté une petite pelote blanche entre les naseaux. Le tout avec un brush peinture à l’huile très sèche et donc texturée.

2. Je cache le croquis pour avoir une meilleure vision de cette première couche de peinture et avec un pinceau acrylique plus fin, je viens peindre des détails, revoir les contours si besoin est et de manière générale, lisser un peu quelques endroits qui me paraissaient trop bruts. L’idée n’est pas de tout lisser, j’aime les textures du premier brush et c’est pas pour rien que je l’ai utilisé, mais d’offrir de la douceur là où il y en a besoin (le visage, l’épaule et les flancs par ex) pour offrir une image globale plus douce et de la variété dans ce qu’on voit.

3. Ce second layer fait, j’ai apporté un bout du nez plus gris avec un calque de colorimétrie, puis j’ai peint les dents, les cils et la langue.
Bref, c’est la dernière étape où je peins les derniers détails et lisse les derniers endroits que je désire lissés.

Et tada ~
Ça fait un portrait de jument !

… Sensuel

Oui, j’ai bien utilisé ce mot en parlant d’une jument. J’aime pas peindre des humains et c’est là que je me retrouve à aborder des sujets (la sensualité, les décors de villes, les robes à froufrou) qui ne sont PAS adaptés DU TOUT aux chevaux. Généralement je le fais quand même, mais je crois que c’est la première peinture que je fais dont je suis fier-e (ça rend exactement comme ce que j’avais en tête) et aussi un brin dégouté-e/déçu-e de moi-même. Je note que ce sujet de sensualité lié aux chevaux me met mal à l’aise et que je ne risque pas de le repeindre, donc.

C’était bon à savoir et tester.

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