Dans la nuit, ils fondent dans le ciel. Personne ne devrait voler là où les aigles s’aventurent. Ils vont, mais peut-être trop tard. Là où les anciennes ombres s’étendent, la déesse s’éveille et le cauchemar devient réel.
Viens à moi, nous serons notre propre victoire, ma conscience, mon cœur et moi.
Détails techniques
Logiciel(s) : Photoshop
Temps : 2h45
Inspiration(s) musicale(s) : Týr
Détail(s) et inspiration(s) :
1. À la suite de Réflexion et Introspection, ce croquis est né, pour conclure ma série » Les pensées blessent «
L’idée était qu’après s’être étendue sur son désespoir, il était temps de vouloir se relever pour continuer (et peut-être rechuter par après, mais qui connaît le futur ?).
Il s’agit simplement d’un cheval (qui n’est pas tout à fait l’un des deux précédant, ni tout à fait un cheval différent) observant s’élever ce qui fait son essence et lui rappeler qu’il peut être ce qu’il désire.
Ce n’est pas un message validiste, je sais que parfois, on ne peut pas se relever (ou pas de la façon qu’on le souhaiterait), mais je veux croire que quand on veut, on peut (dans la limite du raisonnable, bien entendu).
2. Le croquis me parlait mieux dans l’autre sens, je l’ai donc inversé, puis j’ai commencé à lui mettre des couleurs. Je voulais rester dans le violet, puis qu’il y en a dans les deux compositions précédentes. Le cheval est noir, sans raison, je trouvait juste que le noir allait bien avec le jaune de la renaissance.
Pour le fond, il s’agit d’un brush haché, qui superposé de façon à créer un dégradé crée cet effet.
Des effets de lumière ont été ajoutés en jaune afin d’amener le cheval à se redresser.
3. J’ai revu un peu la tête du cheval, ainsi que créer quelques ombres et indications de lumières. On ne le voit pas, mais j’ai fait un contour au propre pour bosser tranquillement ensuite.
4. J’ai ensuite peint le cheval (avec un brush en opacité réduite, comme toujours).
5. En voyant les trois illustrations ensemble, je trouvais les couleurs trop flashy. J’ai donc revu la colorimétrie du fonds de façon assez drastique pour en faire quelque chose de plus terne. J’ai revu également des détails ici et là sur la peinture du cheval.
6. La couleur jaune ne m’allait plus du tout, j’ai donc passé en blanc tout ce qui était jaune dans l’illustration, avant de replacer le cheval dans l’image et refaire la traînée de lumière. J’ai rajouté quelques teintes de bleus et de roses dans le blanc, par ailleurs.
Alors, ça fait quoi de travailler sur une série ?
Je voulais depuis quelque temps tenter de faire une série d’illustration … et s’en est une, même s’il y a très peu de lien entre les images. Je change de personnage et de couleurs à chaque fois. Seul le thème est le même : la dépression et la prison qu’est le cerveau humain.
Pour une plus grande cohérence, il aurait fallu que j’utilise à chaque fois un cheval fjord, je pense. Mais je voulais pas spécialement faire une série sur un seul cheval. C’est par l’idée et les fonds bicolores que cela crée une cohérence.
En tout cas, je sais que pour bien prévoir une série, il faudra plutôt prévoir en amont que faire au fur et à mesure, si je me retente l’aventure.
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