La gravité est juste un état d’esprit

La gravité n’est qu’un état d’esprit. Éloignes-toi : je vais voler. Je vais dépasser le mur de mon propre esprit qui semble infranchissable. Je ne veux plus continuer de tomber à genoux.
Je ne veux plus de la gravité.

Détails techniques

Logiciel(s) : Photoshop
Taille du document : 29,7 x 21 cm (5847 x 4134 px), 500dpi
Temps :
 11h
Inspiration(s) musicale(s) : Rabbit Junk – Gravity Hero

Détail(s) et inspiration(s) :

J’ai vu ce dessin de Sugarmints en même temps que la musique Gravity Hero de Rabbit Junk me passait dans les oreilles, et j’ai eut envie. Envie de quoi ? Dessiner pardi ! D’où l’angle qui est exactement le même. En dehors de la composition et du cheval qui saute, le reste est venu un peu au fur et à mesure.

1. Après avoir ouvert un fichier au bon format, j’ai repris uniquement le croquis du cheval et commencer à faire un quadrillage et des carrés (des bases d’immeubles). Je respecte une perspective, même si ça se voit pas trop-trop encore.

2. Après que le gros du quadrillage est fait, je colore rapidement mes cubes et mes lignes, puis je commence à mettre les couleurs principales des fenêtres/vitrines que je voulais absolument pas oublier les couleurs.

3. Et changement de perspective, même si pas de beaucoup (j’pensais que ça ferais plus dramatique, mais au final on voit pas que c’est avec deux perspectives, oh well) pour faire l’autre côtés de la rue ! Je ne voulais pas faire la rue principale trop large, mais en même temps si je montais trop l’immeuble juste sous le cheval, heu, on aurait un splash très rapide (oui, je me comprends). Donc, l’immeuble du milieu est très bas. C’était pas prévu du tout, mais c’est pas du tout embêtant. L’avantage des dessins persos, c’est que je peux adapter comme je l’entends pour faire un truc qui me plait (ou reprendre de 0 sans complexe).

4. Je me suis rendue compte à ce stade que je voulais pas d’un cheval noir. J’ai l’impression d’en peindre beaucoup en ce moment. Je suis partie sur du noir dun un peu au hasard, mais j’aime bien ce que ça donne comme robe et je trouve que ça va avec le fond.
J’ai aussi prit le temps de faire un vrai croquis et peindre les crins, ça me permettra plus tard de nettoyer les bords et peindre correctement le cheval.

5. Mes vitres pour le moment sont assez expérimentale. Je fais des carrés, je peins des couleurs dessus, je peins des stikers au besoin, puis sur un nouveau calque en masque d’écrêtage je peins des couleurs en mode incrustation pour finalement mettre un calque sur le tout en mode incrustation encore pour faire dépasser la lumière ?
J’ai pas encore vraiment de méthode, mais de loin ça passe pas trop mal.
Le bâtiment à l’arrière est un immeuble d’habitation tout simple, l’immeuble avec les vitre orange/rouge/jaune et plein de stickers publicitaires est un complexe de bureau et boutique inspiré plus des grandes-villes nippones que de New-York, mais tout du long j’ai slalomé entre les deux influences (j’ai fait mon propre San Fransokyo version NY quoi).

6. Toujours la même méthode, mais ce coup-ci sur ce qui est censé être une arcade de jeux (en bleu) et un café (en jaune dans l’angle).

7. Qui dit arcade, dit enseigne ! Grosse enseigne lumineuse même ! Je me suis faites plaisir et ait fait à peu près n’importe quoi au pifomètre, mais je trouve le résultat final convaincant (ou pas, vu que j’m’y connais pas en arcade de jeu si ça se trouve c’est du gros caca).

8. Alors, je sais qu’on voit rien derrière le cheval, mais en fait j’ai peint pas mal de trucs sur la place devant l’arcade !
Dans ce qu’on voit il y a les bancs/pots de fleurs, les pitits poteaux (j’appelle ça des bites, mais je sais pas si ça a un nom) et bien sûr, les marquages de la route. Je m’y connais pas en mobilier urbain, mais j’me suis rendu compte que j’m’y connaissais pas du tout et du coup c’est cet illustration qui m’a fait commencé plusieurs boards Pinterest dédié aux rues. C’est dingue tout ce qu’il y a dans une rue (et dont on fait pas attention).

9. Entre le café et l’arcade, il y a deux immeubles, dont un qui a à son rez-de-chaussé une boutique (de prêt à portée ? je sais pas). J’ai encore utilisé ma super technique pour les fenêtres.
Le mur sur le côté me semblait vide, mais j’osais pas mettre de fenêtre, du coup j’ai peints dessus une murale.

10. On prends un peu de recul, pour vous montrer où en est ce côté de la rue, mais aussi vous montrer l’immeuble du fond qui a gagné des fenêtres et l’immeubles au milieu. Sur le côté c’est censé être des balcons. Oui, en vrai on dirait juste des fenêtres étranges. Je galère un peu à peindre des paysages urbains ahah, j’assume.

11. Je suis ensuite passé de l’autre côté de la route pour l’immeuble de l’autre côté de la rue. Encore une fois, au rez-de-chaussée j’ai fait une boutique. Sur le toit, j’ai fait un genre de terrasse. J’avais envie d’une terrasse et d’un peu de verdure.

12. Après avoir fini la boutique du rez-de-chaussé, j’ai mit de la lumière dans la boutique de l’autre côté de la rue. Et j’ai ensuite décidé que c’était trop lisse et je voulais introduire plus de couleurs et de trucs étranges pour laisser ressentir l’idée que, non, ça va pas trop-trop. C’est suffisamment coloré pour mettre en avant le cheval noir, mais il y a plein de texture étranges, de couleurs qui tourne, d’explosion de tâches, bref, de quoi laisser penser que c’pas parce que c’est coloré et lumineux que ça va. J’espère que c’est suffisamment subtil pour que ça soit un second message (si on prends en compte que le premier c’est  » hey, osef de la gravité, je saute « )

13. J’me suis attaquée au toit du dernier immeuble : la terrasse d’un café !
Du coup on peut admirer ma méthode qui consiste à dessiner à plat le plan avant de monter les meubles. J’aime bien cette méthode qui me permet de bien visualiser l’espace et pas placer trop n’importe où les éléments.
J’ai fait un cube pour ce qui est l’arrivé de la cage d’escalier et ensuite fait la barrière pleine de led. J’ai mit de la (fausse) herbe pour contenter mon envie de verdure.

14. Il était grand-temps que je passe un peu au cheval. J’ai revu les contours, mit d’autres détails de couleurs, pour finalement peindre les ombres. La lumière qui vient sur le poitrail et le ventre fut un changement sympa de la lumière qui vient du dos d’habitude.

15. J’ai rajouté quelques textures sur les bâtiments en eux-même, mais surtout, j’ai rajouté des silhouettes de n’animaux un peu partout !
Dans l’étape 12 j’avais rajouté, plus pour rire qu’autre chose, un cheval à la fenêtre d’un immeuble. Puis je me suis dit, mais un cheval qui monte sur un immeuble, ça se serait remarqué ? Du coup, si je mets un cheval à une autre fenêtre, j’implique que les chevaux dans les immeubles c’est normal, du coup, je peux mettre plus de poney partout ! Au final, pas de poney, mais un cerf, une biche, un perroquet et un renard. C’est une ville cosmopolite.

16. J’avance ensuite la terrasse avec les meubles montés et une porte ! Bon, au départ je voulais faire des chaises et autres, mais comme entre-temps je suis partie sur l’idée d’une ville pour les animaux, je me suis dit que c’était pas trop-trop logique. Donc, il n’y a que des tables.

17. J’ai repeint un peu le cheval, pour lisser quelques endroits qui étaient pas super bien peint.
Et on ne le voit pas, mais j’ai repeins ici et là pas mal de détail qui me posait soucis.

18. Je savais depuis le début que la rue seraient humide pour laisser se réfléchir toutes les lumières, mais je voulais attendre d’avoir un peu avancé avant de le faire, mais enfin, je peux le faire ! Du coup, plein de couleurs et lumières sur la route (éclairé par les boutiques, entre-autres), des couleurs projetés sur les animaux dans la rue et sur les divers éléments du décors.

19. Après avoir fini tout le monde dans la rue, j’ai peint les gens sur la terrasse du bar ! Un serveur-ibis (qui a vu le cheval sauter, a lâché son plateau et cours chercher je ne sais pas qui), un client-ours et deux clients oiseaux. Je m’amuse bien, quoi.
J’ai aussi peint des plantes et un menu.

Et ça conclu mon illustration !

Pour le fun de la chose, voilà à quoi ressemble ma ville sans tous les flous.
Je peins toujours mes décors qui ont de la perspective sur un autre document, ça me permet d’avoir de la distance pour prévoir mon point de fuite et c’est plus simple. On peut du coup voir que pour la barrière tout à gauche de la terrasse du café j’ai eut une belle flemme ahah. L’envers du décor c’est toujours rigolo je trouve.
Et comme ça vous pouvez admirer les noms des boutiques ! Tous les noms sont tirés de la musique qui a inspiré ce dessin.

Et comme je sais qu’on voit pas toujours bien, quelques zooms sur mes endroits/animaux préférés de cette illustration :

20. Et voilà le résultat final !

COULEUR ! SURDOSE !

Est-ce que j’ai un peu craqué au niveau du nombre de couleurs ? Totalement. Au début je me suis dit que les bâtiments bleus compenseraient, mais vu qu’en cours de route j’ai rajouté par-dessus une explosion d’aquarelle multi-coloré … Oui, le résultat est très colorés. Je pense que d’avoir une base bleu uni aide pas mal à uniformisé le résultat final. Je trouve que ça va bien ensemble tout ça, je sais pas vous ?

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