Né de notre peur de manquer de nourriture et de notre peur du froid, il naît dans le sang écarlate qui fond la neige, éclairant de rouge le paysage et d’un craquement, déchirant la nuit.
Détails techniques
Logiciel(s) : Photoshop
Taille du document : 21 x 29,7 cm (4134 x 5847 px), 500dpi
Temps : 2h30
Inspiration(s) musicale(s) : Gossip – Casualties of war
Détail(s) et inspiration(s) :
En plus de mon article, j’ai une vidéo que j’ai fait à vous présenter !
1. J’ai bien fait les choses, j’ai même gardé mes recherches ! Entre ça et la vidéo, vous pouvez pas dire que j’ai pas bien fait les choses ce coup-ci ahah.
À droite on peut voir ma première idée qui ne marchait pas assez bien à mon gout. J’ai refait à part le cheval, parce que c’était selon moi le pire de l’idée. Finalement, j’ai aussi revu l’image à partir du croquis du cheval, avant de changer la composition, puis les couleurs, jusqu’à avoir l’image en bas à droite qui me plaisait.
2. Sur un nouveau document, j’ai repeint le décor et copié le croquis du cheval.
Le but est d’avoir rapidement les éléments principaux pour pouvoir peindre rapidement.
3. Sur le cheval, j’ai commencé à faire les volumes et ombres. Je peins juste rapidement, histoire d’avoir une idée des couleurs et de l’anatomie.
Sur le décor, j’ai peint le sang au sol et rajouté des sapins devant la forêt, pour créer de la perspective et qu’on voit moins que j’ai utilisé un brush. Et … je sais pas où sont passés ses arbres, justement. Ils ont disparu à un moment, je saurais pas dire quand/pour quelle raison, parce qu’ils rendaient bien.
Press f to pay respect.
J’ai aussi repeint un peu le ciel en rajoutant du rouge et refais quelques nuages.
4. Après avoir peint un peu plus de détail sur le cheval, j’ai globalement peint plus de détails sur le sang au sol, ainsi que fait les ombres.
5. La neige ne me plaisait pas, j’ai donc repeint par dessus en rajoutant plus de textures et de teintes pour avoir un rendu plus poudreux.
J’ai aussi peint de la profondeur dans le sillon de sang, ainsi que des éclats sur le cheval.
6. Avec le décor presque fini, j’ai donc peins le cheval en entier.
J’ai en cours de route transformé le masque en juste de la peinture. L’idée du masque était pour renforcer l’idée de cacher sa véritable nature (né du sang), mais je trouvais finalement plus sympa l’idée de toujours présenter sa véritable naissance à toustes.
J’imagine ce cheval comme né du pire de l’hiver, mais portant le rouge qui annonce le retour de la chaleur.
L’été ne masque pas l’hiver.
L’hiver annonce l’été.
Après mon éternel dernier modifiage de colorimétrie, j’ai fini !
Et tadaa !
(ç’aurait encore mieux rendu avec les arbres devant la forêt, zut)
C’est pas morbide
Bon, en fait, si.
À la base c’était une sculpture de verre représentant une femme sortant d’un miroir qui m’a fait me dire « et si je peignais un cheval qui émerge d’un lac gelé ! », le lac m’a fait pensé à la Dame du Lac, qui m’a fait pensé à Perceval ce qui m’a rappelé un passage de Perceval de Chrétien de Troyes où Perceval compare du sang dans la neige à je-ne-sais-plus-quelle-dame (amour courtois et image qui m’a perturbée gamine), ce qui m’a donné l’image d’une jument naissant dans le sang sur de la neige.
Le fait que c’est de nuit, j’avais juste envie de peindre un ciel nocturne et j’aimais assez l’idée de peindre du rouge sur du bleu plutôt que du blanc.
On va dire que c’est mon dessin gore de 2020 (j’en avais pas fait depuis « Je n’ai plus d’ectoplasme » en 2018 (si on compte pas les squelettes comme du gore).
Je peux ainsi vous aider à mettre en image vos différents besoins !
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